mardi 30 octobre 2012

Patagonia, te quiero mucho!!!


Après 9h de bus et un passage de frontière au sommet d'un col au cœur des Andes nous voilà à Bariloche en Argentine.

On est arrivé de nuit vers 21h30 et on a partagé un taxi vers le centre avec une charmante prof de ski. En effet, Bariloche est LA station de sport d'hiver des Argentins située dans le parc National Nahuel Huapi mais la saison vient de se terminer début Octobre. C'est aussi la capitale du chocolat!Miam !

On trouve une auberge de jeunesse déserte assez rapidement, un petit plat de pâtes (pour changer!) et hop au lit pour de nouvelles aventures le lendemain.

Après renseignements pris à l'office de tourisme nous sommes partis pour une rando de 4h vers le petit village de Llao llao avec le long du sentier différents lacs tous aussi magnifiques les uns que les autres et un superbe panorama sur le Lac Nahuel Huapi avec ses îles et les Andes en fond ! Splendide !

Le jour suivant rimera avec ballade dans la ville avec dégustation de chocolats gratis dans les différentes boutiques et fabriques puis on s'est rendus en collectivos (c'est à dire le bus public dont les Argentins se disent les inventeurs!) au Cerro Campanario. Ici, après 30 min de grimpette très raide on accède à un point de vue à 360° sur toute la région des lacs et les Andes. C'est à couper le souffle.
Pour le retour, on a enfin tenté pour la première fois le STOP et ça a bien mordu à l'hameçon : en moins de 10 min nous voilà à bord d'une voiture avec un étudiant argentin bien sympa au volant ! Expérience rigolote mais c'était pour un trajet de 30 min environ, on ne sait pas si ça pourrait fonctionner pour des plus longs trajets comme celui qui nous attend le lendemain !

Et oui, accrochez vous, 30heures de bus « semi cama » nous attendent pour rallier El Calafaté 1800kms plus au Sud toujours en Argentine. Départ à 9h et arrivée prévue à 14h le lendemain.
On est donc plutôt bien installé dans ce bus car les dossiers s'inclinent presque à l'horizontal et on a aussi un repose-jambes. De plus les sièges sont bien larges et même des repas sont servis à bord. C'est un peu comme dans l'avion en fait. On a emprunté en partie la mythique « ruta 40 » qui serpente sur les contreforts des Andes et qui traversent quelques villages tous plus perdus les uns que les autres.
Vers midi, le chauffeur s'est dit, tiens si je leur mettais un film ! Donc super ça changeait, on était tout content de regarder un peu la TV!Puis il y en a eu un deuxième dans la foulée puis un 3ème, puis.... Et c'est au final 6 films de suite et 12heures plus tard qu'on a enfin pu avoir la paix !! Enfin façon de parler car à minuit en repartant d'un terminal où on a pris des passagers, le bus d'à côté nous est rentrer dedans en reculant et a cassé la vitre de notre bus en mille morceaux juste derrière nous ! Elle tenait encore mais on ne pouvait pas rouler avec ça : le chauffeur l'a rafistolé tant bien que mal avec du scotch et nous sommes finalement repartis !

Enfin, quand on a aperçu El Calafaté au bord du Lago Argentino bleu turquoise on était trop heureux !
La fin d'après-midi, on s'est donc installé dans notre auberge de jeunesse trop mimi et on s'est baladé dans la ville (ou plutôt dans la rue principale) en faisant des courses, lèche-vitrine, et en se renseignant sur les prix des excursions au Glacier Perito Moreno, le site à voir absolument ici !

On a finalement opté pour la solution économique, c'est à dire prendre le bus public jusqu'au glacier et ne pas faire de tour en bateau ou de mini trek sur la glace.
A donc 1 bonne heure de bus de El Calfaté se trouve le parc national Los Glaciares et son point d'orgue:le Glacier Perito Moreno. Cet époustouflant champ de glace est l'un des plus mobiles de la planète, parcourant jusqu'à 2m par jour et alors que la plupart des glaciers de la planète reculent, celui ci est considéré comme stable. On passe donc 5h à arpenter les passerelles d'observation qui se trouvent assez près de ces murs de glace fascinants, à admirer et écouter le glacier. En effet, il craque beaucoup et quand la glace qui est en train de fondre à la base du glacier ne supporte plus la pression de l'eau (oui le glacier arrive directement sur un lac) ce barrage naturel se rompt en une formidable explosion de glace et d'eau ! Inoubliable !

Après ces deux endroits magiques de la Patagonie Argentine, on a continué encore plus en terre australe pour rejoindre Puerto Natales, toujours en Patagonie mais côté chilien cette fois pour aller se frotter au Parc Torres del Paine et son fameux W !!

En arrivant à Puerto Natales au bord de l'océan, c'est déjà vraiment le bout du monde ! Un vent violent souffle en rafales et le soleil disparaît en moins de 30 secondes pour laisser place à des giboulées de neige alors qu'on galérait à trouver une « hospedaje » après 3 complètes. Finalement, nous voilà « acceptés » à l'hostal Nancy ! Nickel, car en plus ils louent du matériel de camping dont on aura besoin pour le circuit W ! On va quand même faire un tour en ville pour prendre les renseignements nécessaires à notre trek de 4, 5jours, comparer les prix de location du matériel, faire des courses. On a finalement loué 2 matelas et une tente à notre auberge ! En fin d'après-midi on a préparé nos sacs pour partir en autonomie pendant 4j. On a donc chacun sur le dos : matelas, tente, sac de couchage, sac à viande, nourriture (pâtes, conserves, fruits et fruits secs, chocolats), réchaud, popote, veste gore tex, un change sec pour le soir au cas où!).
On partage le repas du soir et la soirée avec deux couples de français super sympas qui reviennent du W sans l'avoir terminé à cause du trop mauvais temps et les deux filles se sont fait des entorses (genou et cheville) ! Ils nous ont raconté leur galère, c'était très très drôle à entendre et ils le racontaient avec du recul mais ne rigolaient pas du tout sur le coup ! On ne s'est pas laissé abattre et on est tous partis se coucher, eux pour récupérer, et nous pour profiter d'une bonne nuit sûre avant d'aller affronter mère Nature au cœur du W.

Le W est donc un trek de 4 à 5j qui passe des lacs, aux montagnes, aux glaciers, aux forêts tout ça au milieu des guanacos (les lamas du coin) et des pumas ! Le chemin n'est pas techniquement très difficile mais se sont les conditions météo et le chargement nécessaire qui le rende difficile. Le plus facile est de le faire d'ouest en est pour avoir le vent dans le dos et profiter des vues les plus saisissantes sur « los cuernos » et « las torres ». C'est ce que nous ferons.

Ainsi, le lendemain à 7h30 on est dans le bus qui après 2h nous dépose à l'embarcadère du catamaran qui nous a fait traversé le lac Péhoé pour véritablement commencer à marcher depuis l'autre rive. On rencontre Yves et Cécile, un couple de Valence qui fait un voyage de noce 4 ans après et deux enfants plus tard ainsi que Margot et Coline de Paris en vacances (que l'on avait déjà croisé au Perito Moreno et qui elles font qu'une partie du trek). Tout le monde est confiant pour que tout se passe bien.
Après 30 minutes de bateau on débarque au refuge Péohé.
L'endroit est vraiment hostile, le ciel est bas, d'un gris menaçant mais pour l'instant pas de pluie. Par contre le vent est lui bien présent, des rafales qui font peur car elles nous déportent véritablement !
A 12h48 précises, c'est parti sur la branche ouest du W qu'il nous faudra faire elle en A/R.
L'objectif du jour était de rejoindre le camping gratuit Las Guardas à 6h30 de marche annoncées ! Dans le parc il y a 3 moyens de logement :
-le camping gratuit : option choisie. Rien ou presque, un petit abri et un torrent proche pour avoir de l'eau.
-le camping standard : en tente toujours mais il y a des douches chaudes et des sanitaires et un coin cuisine, prix autour de 10-14€/personne.
-le lodge : attention rien à voir avec le lodge népalais, c'est plutôt luxueux : salle commune avec canapé en cuir, bar, poêle mais c'est hors de prix, limite du vol car c'est 55 euros par personne pour un lit avec draps !
La première heure se passe plutôt bien, mais très vite ensuite la pluie s'invite et avec le vent terrible, elle tombe presque à l'horizontal ! On est fouetté par cette pluie qui ne veut pas cesser, les vents nous ballottent, on avance tant bien que mal. Il ne s'agit pas de petites bourrasques de temps en temps, c'est un vent continu, hyper violent qui s'abat sur nous et qui est amplifié par le relief. On essaye même d'accélérer pour rejoindre le refuge grey où on pourra se réchauffer, manger et surtout se sécher. En effet, nos hauts sont encore secs sous la veste gore tex mais les pantalons sont à essorer et nos chaussures commencent à être dangereusement humides ! Sur le sentier, on arrive quand même à lever la tête pour commencer à apercevoir au loin le glacier grey avec ses icebergs à la dérive sur le lac, ça récompense !

En 2h50 eu lieu des 3h30 annoncées, nous voilà au refuge où on nous autorise à pique-niquer à l'intérieur : au menu boîte de thon, pomme, chocolat. Ils nous offrent même un thé et un café ! On a mis nos gants à sécher vers le poêle et après s'être rassasiés, on squatte 10 min devant le poêle pour faire sécher nos pantalons. Le plus dur avant de repartir est de remettre nos veste gore tex trempées ! On grelote !
Il nous reste théoriquement 2h (4km mais c'est les montagnes russes) jusqu'au camping et la pluie ne veut toujours pas s'arrêter ! On passe la deuxième et on attaque comme des malades pour arriver au plus vite, monter la tente et se mettre au sec, ou du moins essayer !
Dans la deuxième portion du sentier, les points de vues sur le glacier se succèdent, c'est très très beau même sous le mauvais temps ! Il y a un énorme icebergs qui s'est détaché du glacier et qui dérive quelques mètre devant, ça fait vraiment banquise !
Là, on commence sérieusement à être de nouveau trempés mais cette fois ci jusqu 'au os : c'est la marre dans nos chaussures, nos pantalons nous collent à la peau tellement le tissu est imbibé d'eau, nos hauts sont humides, cheveux trempés (car oui marcher avec la capuche tout le temps c'est très pénible). Bref, on arrive enfin à notre campement en un temps record de 50 min au lieu de 2h, super crevés. Là, le site ne paraît pas très accueillant, sol détrempé, abri en partie défoncé par des arbres tombés car déracinés par le vent, …
On monte donc la tente entièrement sur la table sous l'abri avant d'aller la poser au sol et bien l'arrimer si on ne vent pas s'envoler avec !!! On a essayé de choisir stratégiquement notre emplacement et on a pas mal joué car 2h plus tard, des flaques nous entourent mais pas sous notre tente ! On se serre à l'intérieur avec nos sacs, on enlève nos vêtements trempés et on se met au chaud dans nos duvets ! La pluie et le vent redoublent d'intensité, et on voit que la tente ne va pas être totalement étanche. Le toit étant complètement trempé, la toile de la chambre commence à être très humide, on essaie de ne pas se coller contre les bords mais l'espace est très réduit par nos sacs !!!
On remarque aussi qu'on prend l'eau par le dessous, le sol étant complètement gaugé, l'eau remonte et la bâche du dessous de la tente ne nous isole pas ! Les matelas au sol commence aussi à prendre l'eau et nos sacs de couchages s'imbibent peu à peu.....autant être franc à ce moment de la journée, on se sent bien peu de chose face à la nature ! On tient 2h comme ça, à chercher une position confortable sans toucher les parois ni faire trop traîner nos duvets sur le sol ! Finalement il y a une accalmie et on en profite pour ressortir de la tente et préparer le dîner ! Biensur il faut remettre les habits trempés, surtout les chaussettes et les chaussures...petit moment de bonheur.
On se met sous l'abri, qui goutte de partout, on allume le réchaud et on fait cuire nos pâtes !! On mange directement dans la casserole, sous l'abri, le pluie et le vent commencent tout doucement à revenir...soirée romantique !
On replie tout et on se remet sous la tente, 21h, le moral dans les chaussettes, et en se disant « 4 jours comme ça, JAMAIS » !!!
On élabore donc un plan pour le lendemain, car si on se lance dans les autres branches du « W » il faudra faire le parcours en entier et affronter la météo. Du coup on décide de se lever tôt pour redescendre à Péhoé avant 12H30 (heure de départ du bateau) pour pouvoir regarder la météo des jours à venir au refuge et décider de continuer ou de reprendre le bateau pour retourner à Puerto Natales...sans avoir fait le W en entier !
Mais il fallait avant tout passer la nuit !!! Emma n'a pas fermée l’œil de la nuit et Xavier a juste somnolé ! Il faut trouver la position qui permette d'être à l'aise, sans toucher les parois de la tente et réussir à s'endormir avec le bruit du vent, de la pluie et des arbres qui craquent de manière vraiment dangereuse autour de nous....douce nuit ! La cerise sur la gâteau, Emma commence à se faire des films avec les pumas qui traînent dans les parages et la possibilité qu'un arbre s’abatte sur la tente quand Xavier, qui était en train de rêver, pousse un cris (en rapport avec le rêve, il se disputait avec quelqu'un) !! La pauvre Emma est morte de trouille, dispute Xavier pour lui avoir fait une peur bleue, et voilà comment on attend gentillement le petit pour se lever.
Après ce doux repos, on replie la tente complètement trempée, on refait nos sacs et on remet nos habit humides voire encore trempés ! Un petit déjeuner rapide pour tenir jusqu'à midi et hop on redescend en direction de Péohé ! Le rythme est très très soutenu même si ce matin, il ne pleut plus, il n'y a pas beaucoup de vent et le ciel semble même vouloir se dégager. Il faut absolument que l'on arrive avant 12h30 pour se laisser toutes les possibilités envisageables. Il ne nous faut que 45 minute pour rallier le refuge Grey (2h en théorie). On discute rapidement avec Yves et Cécile qui ont dormi au refuge ! Ils compatissent pour notre nuit et nous avouent qu'ils ne feraient pas ça en camping. On reprend la route et on enchaîne les 11km qui nous séparent de Péohé ! 2H40 plus tard, record du monde battu, on arrive au bord du lac et au refuge ! Le temps est avec nous, certes il y a du vent, mais pas de pluie et les nuages commencent à se faire de moins en moins nombreux, on aperçoit les sommets !!
On va directement demander quelle est la météo pour les jours à venir...PLUIE et PLUIE !! La décision n'est donc pas dure à prendre :on rentre !

On pique nique rapidement en attendant le bateau et on monte à bord 24h après avoir débarqué. Sur le lac on voit « Los Cuernos del Paine » qui culminent à plus de 2000 mètres. Malheureusement l'appareil photo est dans un sac à dos qui se trouve sous la pile de sac de tous les passagers, impossible d'aller le chercher ! On fait les 30 minutes de traversée sur le pont supérieur du bateau pour admirer le paysage et profiter enfin du soleil.
On débarque et on remonte dans le bus en direction de Puerto Natales. Lors du stop à la sortie du parc, on en profite pour jeter un coup d’œil derrière nous et on voit deux des trois « Torres » qui sont complètement dégagées. C'est absolument magnifique ! On grave cette vision dans nos esprits car il est certain que l'on va revenir et faire le W dans son intégralité ! Il faudra juste choisir une meilleure saison, préparer un budget pour pouvoir dormir en refuge s'il le faut et espérer que le temps soit de la partie.

On retourne à l'auberge, et la personne de l’accueil comprend tout de suite ce qui s'est passé. On envoie tout de suite un mail aux français qui avait eux aussi rebroussé chemin en leur disant qu'on veut bien retenter le coup avec eux pour conjurer le mauvais sort !

On est donc déçu d'avoir échoué, mais il est certain que c'était la meilleure décision à prendre, il nous est impossible de faire un trek dans ces conditions, il faudra donc revenir ! Déçus mais en même temps heureux de l'avoir fait au moins une partie, c'est vraiment un circuit extraordinaire ! De plus, on a vraiment expérimenté la Patagonie de l'intérieur, tel que la météo est la plupart du temps : extrême ! Cette région est magique : hostile et attirante à la fois !

C'est ici que notre aventure en terres australes, tout au sud du monde s’arrête car nous allons désormais remonter tranquillement en direction de Buenos Aires avec une halte à la Péninsule Valdès. Après avoir reçu plusieurs avis sur la question nous avons décidé de ne pas aller à Ushuaïa, qui ne présente visiblement pas vraiment d'intérêt sauf celui de dire « j'y étais ».

On espère aussi avoir un peu plus chaud !!
Au bord du Lago Argentino, Bariloche

Les boutiques de chocolat





Vue depuis le Cerro Campanario



L'auberge de Bariloche

Sur la route 40

30h de route!!

C'est long!

Les tasses à Maté



Le Perito Moreno






Le glacier qui se casse...

...et qui tombe dans le lac en faisant un bruit monstrueux!


Puerto Natales, patagonie chilienne


La Salto Grande, plus grande cascade du parc Torres del Paine

Avant de monter sur le bateau pour Pérohé


La pause casse-croûte au refuge Grey

Le galcier Grey, sous un temps radieux!!!

Sous l'abris, pour préparer le diner!

Le camping!!

Vu l'état on se doute que c'était pas cool!

La nuit!!!




Les Torres vu de l'entrée du parc



Puerto Natales

Le Navimag, croisière de 5 jours dans les fjords de la Patagonie...une prochaine fois!

7 commentaires:

  1. Effectivement, quelles péripéties !!!! C'est le genre de souvenirs qui font rire une fois rentrés, pas sur le coup, non ??? C'est bien vous avez été raisonnables et puis voilà une bonne raison pour pouvoir y retourner un jour ... mais une seule vie ne sera peut être pas suffisante pour faire tout ce qui vous trotte dans la tête, vous êtes insatiables !!! En même temps, on ne vit qu'une fois alors ....go,go,go !!! Des bisous les jeunes et vivement votre prochaine étape.

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  2. Houa que d'intencités entre les évènements naturels et les découvertes de ces magnifiques paysages ! vos photos sont superbes, oui il fallait bien lire votre blog ainsi on a pu vivre de loin dans notre fauteuil au chaud après un bon repas vos aventures !!! bon courage mes chéris, et à la prochaine lecture. Bisous.
    Mam

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  3. BONJOUR DE FLAVI! SOUS LA PLUIE AUSSI, un temps de Toussaint... ce we nous marchons aussi, pas dans les mêmes conditions: balade et cousinade à Cublise, tour du lac included!!!!

    on vous embrasse et pensons bien à vous

    Francçoise et Aurélia

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  4. Coucou! De bien belles photos aussi! Dommage que le soleil ne soit pas toujours de la partie... On a mis notre post sur l'ascension du volcan villarica, qu'on a faite en ski: énorme! On est maintenant à Puerto Montt, après un petit tour à Chiloé on descend dans le Sud. Dommage qu'on ne se recroise plus. Bonne continuation de voyage!
    Sophie et Anatole

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  5. Coucou !
    On sera à torres dél paine dans 15 jours, j'espère qu'on aura plus de chance que vous sur le temps, parce qu'on est pas vraiment equipé !
    Bonne continuation de voyage
    Alice et Henri (de Valparaiso)

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  6. 30 degrés annoncés à Buenos Aires... Attention au choc thermique ! je croise les doigts pour que vous ne tombiez pas nez à nez avec les cucarachas volantes.
    Bises.
    AC and co

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  7. On revient de Torres del Paine. On a eu plus de chance que vous sur le temps, donc on a bien pensé à vous!

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A vos blabla...